10 Novembre 2019
Cette battue était personnelle et organisée sur deux territoires. Initialement, je prévoyais de réaliser la matinée à Alhoumont et l’après-midi à Boeur.
Mais suite à la chasse de la veille, et la récupération de bon nombre de chiens sur Alhoumont, j’ai décidé d’inverser les enceintes afin de laisser Alhoumont récupérer et de ne pas déranger la matinée.
Bien m’en pris…
L’arrivée des chasseurs et des traqueurs s’est bien passée, sans aucune absence.
Pour les traqueurs, j’étais très content de la présence de deux traqueurs venant pour l’occasion, mais aussi des traqueurs habituels qui connaissent le territoire.
Groupant deux enceintes le matin et trois enceintes l’après-midi, il fallait se diviser en deux afin de couvrir l’ensemble du territoire.
N’étant pas viandard, je ne voulais pas un tableau particulier, mais juste offrir du spectacle aux chasseurs, raisons d’être de l’invitation d’Olivier Monfort et Philippe Pagnoulle, tous deux propriétaires de chiens courants.
Ajoutés à Grégory et moi-même, cela faisait environ 25 chiens courants dans la traque, en plus de ceux déjà présents habituellement.
Le matin, à Boeur, j’ai été surpris par le peu de gibier vu. Mais il faut dire en contrepartie que la plupart de la traque s’est faite sans chien, les nôtres étant parti sur un chevreuil et ayant été récupérés à Michamps et Moinet. Il ne restait que quelques chiens, et nous avons finalement clôturé la matinée avec un tableau de quatre chevreuils et un sanglier.
En bon égoïste, j’ai interdit le tir à plomb. Etant chasseur de bécasse, j’avais l’intention de revenir chasser Lundi, Mardi et Jeudi, et ne souhaitais pas voir les bécasses (j’en ai vu six durant la matinée) tomber. Par ailleurs, je dois avouer que je ne suis pas partisan du tout d’un tir en battue, car je pense que cet oiseau vaut plus que ça. Mais ce n’est que personnel, et je comprends parfaitement l’intérêt pour certains d’obtenir une bécasse en battue. Je ne stigmatiserai évidemment pas ce point, mais ce n’est juste pas en ligne avec ma façon de voir les choses.
L’après-midi a été magnifique, par le paysage d’abord. Ayant groupé trois enceintes de Alhoumont, c’est-à-dire la totalité de la chasse de ce village, il était clair que cet ancienne manche de Coupe du Monde de V.T.T. présentait une belle esthétique, difficile et splendide. J’y ai vu notamment un point magique, avec le rapprocher, le lancer et la menée suivie de deux « balancers » d’un brocard. Il a finalement traversé trois prairies en changeant de direction à chaque fois, derrière les haies. La vue de ce spectacle était magnifique, avec mes sept Griffons Fauves chassant parfaitement groupés, suivis de la petite SOOTIE (Springer Spaniel). Gros désagrément par contre, car SOOTIE n’était pas équipée d’un collier GPS et n’est pas revenue. Il m’a fallu plus de 24 heures pour la récupérer, ce qui était stressant sachant que c’était un cadeau pour Clémence, ma petite fille de 5.5 ans. Elle-même a passé plusieurs heures dans les bois a cherché SOOTIE en criant. Je peux dire que le cœur n’était pas joyeux en fin de journée.
A cela, il faut ajouter qu’en allant chercher LEXIE et LOIZA, et en roulant simplement à pas d’homme, j’ai troué le carter de la C15. Arrêt immédiat, afin de ne pas casser le moteur de la voiture. Elle est sauvée, mais cela m’a valu pas mal de souci pour la suite, car j’ai dû récupérer les autres chiens avec la voiture de société de ma compagne, ce qui n’était forcément pas évident. On ne peut pas pénétrer dans tous les chemins, et les accès étaient forcément plus compliqués. La C15 sera réparée en début de semaine prochaine, et je dois donc laisser tomber les chasses de ce weekend.
L’après-midi s’est terminé avec de nombreux chevreuils vus et chassés, et deux sangliers (dont un gros verra) tirés.
Globalement, la journée de chasse a été intéressante avec de beaux paysages et un magnifique travail des chiens.