De La Hache De Vaa

De La Hache De Vaa Setter Gordon

Setter Gordon

30 Octobre 2018

30 Octobre 2018

Le climat était typiquement belge en cette "magnifique" journée de chasse à la bécasse.  Du style : « Tu n’es pas content du temps, attends une heure et ça ira ».  En une journée, brume, grêle, neige, pluie, vent, soleil…  On aura tout eu.

J’arrive sur le territoire de chasse où je veux chasser, et là… neige à foison, et impossibilité de garder les yeux ouverts.  Etant sur place, je lâche tout de même LAYONNE, TOM et RASTA.  Rasta reste à proximité, ce qui est logique car c’est sa toute première sortie.  Les deux autres me font un grand bras d’honneur, et démarrent au galop.  Il me faudra vingt minutes pour les calmer.  C’est de ma faute, car c’est leur première sortie à eux aussi, et j’aurais dû la jouer plus relax.

Les trente premières minutes sont impossibles.  J’entends deux ramiers démarrer, et une bécassine s’envole devant moi alors que les chiens sont 80 mètres sur la droite.  Impossible de faire quoi que ce soit, je suis gelé et j’ai les mains dans les poches.  Par ailleurs, avec la neige dans la « tronche », je n’arrive pas à regarder devant.  La neige est présente, mais le vent aussi.

Je décide alors d’abandonner la bécassine, car il fallait chasser à contrevent, et les chiens n’en sont qu’à leur première sortie.  Je ne pouvais pas courir ce risque à cette période de l’année, car ils n’ont plus l’expertise pour le faire (et ne l’avait d’ailleurs pas encore l’année dernière, trop jeunes et inexpérimentés).  Donc, direction les bois pour chasser la bécasse.

Sur bécasse, les choses se sont vite remises en place.  Le vent était en grande partie coupé, et j’ai surtout profité des talus et du long du Ravel, où les bécasses ont l’habitude de se remettre par grand vent.  Elles ont la possibilité de s’envoler facilement de plusieurs côtés, et sont bien protégées du vent.  Par ailleurs, la nourriture est présente également avec quelques marais, et la quiétude car personne ne passe jamais de ce côté. 

A cette place, j’ai eu l’immense plaisir (euh…) de voir LAYONNE bourrer deux bécasses coups sur coups.  Sur la deuxième, elle marquait déjà un semblant d’arrêt, mais viandard, elle n’a pas résisté et a foncé.  Les bécasses voyageant souvent par trois, j’ai continué sur cette zone durant une minute environ, et là, TOM s’est positionné et a fait un bel arrêt le long du Ravel, à l’entrée d’un tas de fougères.  Bel arrêt (mais manque de style, car il redécouvrait l’odeur avec des points d’interrogation par-dessus la tête), et bel envol relativement facile de la bécasse, qui m’offrait deux coups.  Elle est tombée au deuxième coup, avec les chiens qui se sont assis et ont senti leur premier oiseau de la journée.  RASTA, intriguée, a quitté sa ballade pour venir sentir, et se demandait de quoi il s’agissait.

Le climat s’est alors gâté, et la neige a été remplacé par de la pluie à foison.  J’ai donc décidé de rentrer immédiatement à la maison, car la chasse devenait ennuyeuse et difficile pour les chiens qui étaient trempés.  

En définitive, bonne première journée pour une courte sortie.  J’ai déjà 6 sorties planifiées, seul avec les chiens, d’ici le 10 Novembre.  Et 7 de plus suivront en Novembre.

RASTA étant encore jeune, je préfère la laisser au chenil, car je ne veux pas impacter ses articulations, et préfère la laisser grandir en toute sérénité.